Archives annuelles: 2016

logo_lenerdiedavancer
https://www.lenergiedavancer.com/la-mobilite-electrique-pour-favoriser-la-reinsertion-professionnelle/2016/03/24/

La mobilité électrique pour favoriser la réinsertion professionnelle

La mobilité électrique pour favoriser la réinsertion professionnelle

Et si la mobilité, qui plus est électrique, pouvait aider à lutter contre le chômage ? C’est l’intime conviction de l’association TousMobile de Beauvais, dans l’Oise, qui s’est fixée comme objectif defavoriser le retour à l’emploi des chômeurs en mettant à leur disposition à tarif préférentiel des véhicules électriques

« Le fléau de la nation, c’est le chômage. Et l’une des raisons pour lesquelles des postes ne sont pas pourvus, c’est la mobilité », estime Farid Saada, président de l’association TousMobile. Ce dernier cite d’ailleurs une étude réalisée en 2013 par le Laboratoire de la mobilité inclusive :« 50 % des personnes en insertion ont déjà refusé un emploi ou une formation pour des raisons de mobilité ».

Pour lutter contre ce phénomène, l’association à but non lucratif créée en septembre 2015 s’est associée aux acteurs de l’emploi du département de l’Oise (Pôle emploi, Maisons de l’emploi et de la formation…) afin d’identifier et d’apporter un soutien logistique aux chercheurs d’emploi dépourvu de véhicules pour se rendre sur un lieu de travail potentiel.

Concrètement, TousMobile souhaite déployer 100 véhicules électriques et 300 bornes de recharge sur 12 communes du département de l’Oise (Beauvais, Méru, Clermont, Nogent-sur-Oise, Liancourt, Pont-Ste-Maxence, Villers-St-Paul, Creil, Montataire, Noyon, Compiègne et Crépy-en-Valois) d’ici avril 2017. Peugeot-ion, Citroën C-zéro et autres Renault Twizy seront ainsi mises à disposition des personnes sur le point d’obtenir un emploi pour une durée de 3 mois maximum. L’opération sera renouvelable une fois.

Les bénéficiaires de ce programme d’aide à la mobilité dans le cadre professionnel devront cependant apporter une contribution financière fixée à 7 euros par jour, 28 euros par semaine, 100 euros par mois ou 225 euros par trimestre. Si ces montants se révélaient trop importants, des heures de bénévolat pourront être mises en place comme moyen de paiement.

La finalité de ce programme est cependant d’accompagner jusqu’à l’acquisition d’une voiture : TousMobile propose en effet d’aider les bénéficiaires à mettre en place un programme pédagogique menant à l’achat d’un véhicule. Un partenariat a d’ailleurs été passé avec Les Autos du Cœur, association qui réparent des voitures pour les revendre entre 1.500€ et 3.000 €

Crédit photo : Zinneke

logo_leparisien

https://m.leparisien.fr/oise-60/oise-100-voitures-electriques-pour-faciliter-le-retour-a-l-emploi-22-03-2016-5650891.php

Oise : 100 voitures électriques pour faciliter le retour à l’emploi

Farida Chadri | 22 Mars 2016, 19h40 | MAJ : 22 Mars 2016, 19h40

Parisien_article-23-03-2016_carte-Oise-véhicule-électrique-par-ville

Le projet est ambitieux et novateur. L’association TousMobile, créée en septembre dernier à Beauvais, compte déployer d’ici à 2017, sur 12 communes du département, 100 véhicules électriques avec ou sans permis et 300 bornes de recharge électrique.

 

L’objectif est de faire sauter les freins à l’insertion professionnelle, au retour à l’emploi, en jouant le levier de la mobilité. « Aujourd’hui, il n’existe pas de Maison de la mobilité dans l’Oise. Nous voulons être cette maison », indique Farid Saada, président de TousMobile.

La genèse de l’action Twitty. «Le fléau de la nation, c’est le chômage, estime Farid Saada. Et l’une des raisons pour lesquelles des postes ne sont pas pourvus, c’est la mobilité. » Selon une étude réalisée en 2013 par le Laboratoire de la mobilité inclusive, «50 % des personnes en insertion ont déjà refusé un emploi ou une formation pour des raisons de mobilité ». D’où le projet Twitty, qui met à la disposition de personnes en recherche d’emploi des véhicules électriques avec ou sans permis.

Comment ça marche ? Les acteurs de l’emploi du département (Pôle emploi, Missions locales, Maisons de l’emploi et de la formation) identifient les personnes sur le point d’obtenir un travail mais ne disposant pas de moyens de locomotion pour s’y rendre. Elles peuvent alors être orientées vers l’association. Le candidat bénéficie d’un bilan de mobilité : A-t-il le permis ? Le code de la route ? S’il a le permis, il peut louer directement unvéhicule électrique. S’il ne l’a pas, il peut louer une voiture sans permis à condition de s’engager à passer le permis de conduire. «On cherche à régler le problème de la mobilité sur le fond, pas en y mettant un pansement », argue le trentenaire.

Les bénéficiaires participent. La location d’une Peugeot-ion, d’une Citroën C-zero ou d’une Renault Twizy 45 est possible trois mois maximum, renouvelable une fois. Une participation financière sera demandée : 7 € par jour, 28 € la semaine, 100 € par mois, 225 € par trimestre. Mais il n’y aura pas de frais annexes, puisque la question du carburant est évacuée, et que la recharge des véhicules dans les bornes est comprise. « On n’est pas dans le gratuit, explique Farid Saada. La personne est aidée, pas assistée. Si on n’est pas capable de mettre 75 € pour travailler, c’est qu’il y a un problème. » En cas d’extrêmes difficultés, les personnes peuvent effectuer à la place du paiement des heures de bénévolat. Autre aspect important, les véhicules seront équipés d’un dispositif permettant de contrôler que les loueurs n’effectuent que des trajets domicile-travail.

Un accompagnement jusqu’à l’acquisition d’une voiture. Outre le bilan de mobilité, la personne qui loue un véhicule électrique bénéficie aussi d’un atelier mobilité (sensibilisation au transport écologique, aide pour se familiariser avec les modes de transports du territoire). Surtout, TousMobile accompagne dans la recherche de financement pour l’acquisition d’un véhicule. Et pour boucler la boucle, elle a noué un partenariat avec les Autos du cœur qui réparent des voitures et les revendent entre 1 500 € et 3 000 €.

Beauvais ouvre le bal en avril

Parisien_photo-article-du-23-03-2016

Beauvais. L’association TousMobile, basée à Beauvais, porte le projet : au premier plan, Farid Saada (président) ; Allel Teffahi (directeur) ; Grégory L’Huillier (technicien) ; Renald Pigeon (trésorier) ; et enfin une bénévole. (LP/F.C.)

Le projet Twitty est bien avancé à Beauvais, puisqu’il démarrera en avril. «C’est une idée très intéressante, estime Caroline Cayeux, maire (LR) de la ville préfecture. Je suis favorable à toutes les initiatives qui mènent vers le retour à l’emploi. » Clermont et Méru sont aussi sur les rangs.

Avec les autres villes, le président de TousMobile, Farid Saada, est soit en pourparlers, soit sur le point de les approcher. L’homme est connu pour être à la tête de la société Oltys, à Beauvais, qui propose des solutions d’innovation aux collectivités, telles que le dispositif Alerte citoyens. «On a une culture du social, on mène des actions pour le Secours populaire, on participe à des événements sportifs, relate le trentenaire. Et par nos compétences et nos idées, on s’est demandé comment aider efficacement les personnes en difficulté. »

Entre la préfecture de l’Oise et celle de la région, «une enveloppe prévisionnelle de 300 000 € » devrait être attribuée à TousMobile. Ensuite, chaque ville qui participe cofinance le projet à raison de 1 500 € par véhicule et par an. Les collectivités territoriales et les fondations privées ont aussi été sollicitées.

Un concert de lancement est offert dimanche 27 mars, à 14 h 30, à Beauvais, à l’Asca. Les billets sont à retirer dans les mairies de Beauvais et Clermont, ainsi qu’au Secours populaire de Beauvais.

Contact : www.pmb60.fr